Aujourd’hui, il est souvent difficile de trouver un logement dans la capitale française. Chaque nouvelle annonce reçoit des centaines de candidatures. Pour éviter ce déséquilibre, l’Assemblée nationale va étudier une proposition de loi visant à lutter contre les logements inoccupés à travers une taxation plus importante. Une situation qui s’explique par le fait qu’un logement sur cinq ne soit pas occupé à Paris. Un chiffre en constante augmentation alors que la demande devient de plus en plus forte. Ces logements correspondent souvent à des résidences occasionnelles ou des logements vacants. Ces derniers concernent la rotation des ménages, mais également le marché du meublé touristique. La municipalité souhaite agir en renforçant son arsenal législatif qui a déjà commencé par l’instauration de la loi Alur en 2014. Une mesure permettant de récupérer près de 25 000 logements. Malheureusement, le chiffre est encore insuffisant pour répondre à la demande croissante des logements. Même si le télétravail explique que 42,5 % des propriétaires de logements vacants sont franciliens, ce n’est pas la seule excuse. En effet, près d’un logement vacant sur deux est détenu par des particuliers disposant au moins de cinq logements sur le territoire français. La Ville de Paris souhaite renforcer la taxation de ses résidences secondaires pour libérer le marché et récupérer jusqu’à 100 000 logements. Selon le premier adjoint d’Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, l’intérêt général prévaut sur le droit individuel à détenir des logements secondaires. Pour le moment, il ne s’agit que d’une proposition de loi, mais elle sera prochainement étudiée.
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