Si vous envisagez d’investir dans un bien immobilier, vous aurez sûrement constaté que les annonces se font de plus en rares. Le marché immobilier en province rencontre de réelles difficultés comparé à celui de Paris. Pourquoi ce soudain revirement de situation ?
À Paris, les offres ne manquent pas
Paris mène le jeu et la province est à la traîne. Le constat est réel, à Sainte-Maxime, au Havre, à Marseille, à Caen et à Nice, les biens manquent cruellement. On assiste à de vrais challenges pour trouver des biens à acquérir. Selon certains agents immobiliers, cette rareté des biens immobiliers a généré des prix élevés. Sachez pourtant qu’il y a quelques années, le marché immobilier parisien était tendu. Il fallait faire preuve de réactivité pour réussir son achat, et cela, dès la première visite. Mais c’est de l’histoire ancienne ! Maintenant, nous faisons face à un revirement de situation. Les biens en province s’appauvrissent. En revanche, à Paris, les offres enregistrent une hausse de 9,2 %, soit un bond de 4,6 % en moyenne tous les ans. La pandémie et l’exode urbain qu’elle a entrainés y sont pour quelque chose. La fin des confinements a changé la donne.
Qu’en est-il de la province ?
La crise sanitaire aura été bénéfique pour la province, car les acheteurs étaient en quête perpétuelle d’espace, d’un cadre de vie plus vert et plus agréable. Le télétravail y aidant également ainsi que la recherche de résidence secondaire. Néanmoins, cet engouement a vite fait de se tarir avec la hausse des prix. Rapidement, la disparition des offres a été constatée. La baisse brutale des stocks annuels de 21 % en début 2020 s’est poursuivie par une flambée des prix de vente +11,9 % cette même année. Selon une étude menée, le rapport offre/demande serait en train de rééquilibrer à Rennes et à Toulouse. Les stocks commencent peu à peu à se reconstituer et les prix baissent progressivement.
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